KAPALABHATI: une respiration yogique énergisante

Kapalabhati: la respiration du crâne brillant (un classique du pranayama)

Dans le yoga il y a plusieurs techniques de respiration mais Kapalabhati est la 1ère technique de respiration que j’ai découverte en yoga lors de mes séances de Bikram et que j’apprécie énormément car elle revitalise et accroît ma lucidité mentale.

Kapalabhati vient de « Kapala » qui signifie « crâne » en sanskrit et de « Bhati » qui signifie « lumière » mais aussi « faire briller, nettoyer ». Kapalabhati est donc une technique de nettoyage du crâne. Crâne désigne ici les conduits de l’air dans la tête : les narines, les cornets du nez et les autres passages de l’air. C’est comme un bain de cerveau 😊

Kapalabhati apporte beaucoup d’oxygène et la sensation globale, après l’exercice est justement celle d’une tête bien oxygénée et énergisée, qui « brille ».

Les multiples bienfaits de Khapalabhati (tant sur le plan physique que spirituel) :

1. Niveau physique

Ce pranayama augmente le flux d’oxygène vers le cerveau ; par conséquent, en plus d’apporter une relaxation, cela peut vous aider considérablement à augmenter votre concentration et même améliorer votre mémoire en clarifiant, par un nettoyage interne, ce qui était flou.

Par là même, kapalabhati aide également à se libérer des blocages mentaux.

Kapalabhati agit sur le système respiratoire et les muscles abdominaux, ce qui a pour conséquence d’améliorer le tonus musculaire, la capacité pulmonaire, d’intensifier la combustion des toxines, donc d’améliorer l’immunité et d’aider à la perte de poids.

2. Niveau énergétique

Ce pranayama aide à ouvrir les chakras supérieurs, notamment les 6ème et 7ème chakras, qui sont des passerelles vers l’intuition, les pensées supérieures et l’illumination. Personnellement après quelques mois de pratique, j’ai atteint un état de calme intérieur profond, même parfois j’ai reçu des réponses et des conseils, je me connecte à mes guides spirituels.

Quelques conseils pour pratiquer :

Je pratique ce pranyama loin des repas (avant ou après un cours de yoga), voire à jeun ou au réveil. Je m’assieds confortablement (assis jambes croisées, sur un petit coussin, ou sur une chaise), de sorte à conserver le dos droit, les épaules détendues et l’avant du corps bien dégagé. Je cherche à donner de la place au plexus, le ventre est libre. Attention de bien placer le centre de gravité dans le bas-ventre, en-dessous du nombril..

Kapalabhati se pratique avec de petites expirations rapides et énergiques, qui se succèdent « en rafale ».

Entre deux expirations, l’inspiration se fait passivement. Ce qui caractérise Kapalabhati, c’est exactement ce qui le différencie de la respiration habituelle, dans laquelle l’inspiration est active, et l’expiration passive.

Souvent en Pranayama, l’expiration est plus lente que l’inspiration. Dans Kapalabhati, c’est le contraire. L’expiration est très rapide (1/10e de seconde environ), tandis que l’inspiration varie entre 3/10e et 8/10e de seconde.

En pratique : j’inspire, puis je souffle brusquement par le nez. Je peux ressentir mon ventre qui rentre vers l’intérieur, et automatiquement, le ventre se gonfle de lui-même et sans effort sur l’inspiration qui suit. La sangle abdominale se contracte en direction du bas-ventre (et non vers le plexus solaire).

Je recommence à souffler par le nez, et je laisse le ventre se gonfler sur chaque inspiration passive qui suit. L’inspiration n’est pas contrôlée.

Je fais un cycle de 15 à 30 inspirations environ, je prends ensuite une grande inspiration par le nez en remplissant aussi le haut des poumons, et je retiens le souffle sans respirer 4 à 5 secondes, avant de souffler par le nez. Je visualise l’air qui circule dynamiquement pendant Kapalabhati : il entre et sort de vos poumons. Il est source d’énergie et de purification. Cette dernière phase de rétention de souffle apporte beaucoup de paix et contrebalance l’effet tonique de cette respiration abdominale, elle est donc à respecter. 

Je ressens beaucoup de bienfaits à pratiquer régulièrement ces deux exercices, environ 2 à 3 fois par semaine.

J’ai une meilleure digestion, mais aussi moins de fatigue, plus de joie de vivre, et la sensation de vous sentir revigoré ! Je peux faire ces deux pratiques soit enchaînées l’une à la suite de l’autre, soit de façon séparée. Franchement essayez, vous ne regretterez pas vos efforts !

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