Méditer et médecine viennent du même mot latin: medari, qui signifie «guérir».
Comme déjà dit dans ce blog, je suis transparente et honnête avec vous lors de mon écriture d’articles.
Tout en étudiant la nutrition holistique avec IIN (Institute of Integrative Nutrition), j’ai été surprise de voir combien de fois la méditation a été nommée comme l’un des éléments clés pour atteindre un meilleur bien-être. J’ai lu comment la méditation pouvait réellement soulager le système immunitaire, améliorant ainsi considérablement certaines conditions auto-immunes telles que le psoriasis (une maladie de la peau), la dépression, les insomnies…
Il existe maintenant des preuves scientifiques que la méditation modifie notre activité cérébrale conduisant à des émotions plus positives, un contrôle émotionnel et une capacité à prendre de meilleures décisions.
Face à une situation stressante, une pratique régulière de méditation donnera à votre cerveau l’outil pour réduire les effets du cortisol (l’hormone du stress).
Tout au long de cette année IIN, toutes ses lectures et ses témoignages ont commencé à résonner en moi, d’autant plus qu’ils étaient défendus par des personnes d’horizons très différents, des professeurs de yoga aux médecins de renom ou aux praticiens de la médecine chinoise. Ils ont tous indiqué clairement que nous ne pouvons pas séparer notre cerveau du reste de notre corps. Nous devons considérer notre corps comme un système holistique intégratif: le cerveau émotionnel régule le système endocrinien, le système nerveux, le microbiome et le système immunitaire. Cela explique pourquoi la méditation associée à un régime anti-inflammatoire peut aider à prévenir le cancer de la prostate.
Dernier fait époustouflant: des recherches récentes montrent que la méditation modifie l’expression des gènes en favorisant les gènes anti-inflammatoires et en refusant les gènes inflammatoires… ceci après seulement 8 semaines de méditation.
L’inflammation chronique est associée à un risque accru de troubles psychiatriques, de maladies auto-immunes telles que l’asthme et l’arthrite, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et certains types de cancer.
Après tant de preuves, je me suis convaincu d’essayer. Je suis encore un peu débutante dans ce monde de pleine conscience. Il n’y a pas si longtemps (1an et demi), je pensais que la méditation consistait essentiellement à s’asseoir en position du lotus, regarder un point fixe, éliminer toutes les pensées de mon esprit et chanter le «son universel» Ommmmmmm…
Avec ma formation de yoga Iyengar et les nombreux travaux et lectures que nous devons avoir, j’ai découvert le livre de Jack Kornfield sur la méditation, je ne peux que vous recommander ce livre sur la méditation et la vie spirituelle. Non seulement c’est intéressant mais il est aussi très instructif.
Mais par où commencer?
Que vous soyez conscient en méditant, en faisant du yoga ou simplement en marchant dans la forêt, la pleine conscience (ou plus communément appelé la méditation) peut être définie comme le stade où l’esprit se calme, permettant ainsi au corps de se réguler, on appelle cela l’homéostasie (autorégulation).
Lorsque je pratique la pleine conscience, mes pensées s’accorde avec ce que je ressens dans le moment présent plutôt que de penser au passé ou d’imaginer l’avenir. Je prends conscience du maintenant et de mes 5 sens. La méditation est un acte de pleine conscience. La technique la plus courante consiste à se concentrer sur la respiration. La respiration et l’esprit fonctionnent en tandem, alors que la respiration commence à s’allonger, les ondes cérébrales commencent à ralentir. La méditation aide votre esprit à observer vos pensées sans jugement. Finalement, je peux apprendre à comprendre ces pensées et à m’en éloigner pour prendre du recul.
C’est ainsi que j’ai réalisé que je médite à chacun de mes treks lors de mes longues journées de 7/8h de marche au milieu de paysages incroyables.
Conseils pour débuter
- Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable
- Fermez les yeux
- Ne faites aucun effort pour contrôler la respiration; respirez simplement naturellement
- Concentrez votre attention sur la respiration et sur la façon dont le corps bouge à chaque inspiration et expiration, écoutez votre respiration.
- Ne forcez pas et commencez en douceur par 3’, puis la semaine suivante ou 15 jours, un mois après: 5’ etc etc…
Ça aide
– Écouter de la musique relaxante (recherchez simplement la méditation sur Spotify)
– Trouver votre routine de méditation. Est-ce RPM (montée, pied, méditation) ou RAW / juste après le travail) ou dans le bus sur le chemin du travail… Trouvez la vôtre et respectez-la.
– La méditation, c’est comme aller à la salle de sport pour votre cerveau. Plus la pratique est régulière, plus elle devient fluide.
Personnellement, je trouve plus facile de méditer avec la musique et lors de la définition d’une intention claire quand mes pensées vont dans tous les sens. J’ai essayé plusieurs applications surtout lors des premiers mois. Je trouve celle de Deepak Chopra très bien faite, elle s’appelle Ananda ou l’app très connue de Calm ou petit bambou.
Pour chaque session, je choisis ce sur quoi j’aimerai travailler, la musique et la durée. Très souvent, on me donne un mantra que je peux chanter ou répéter en silence dans ma tête. J’ai créé mes propres montras que j’utilise quand j’en ressens le besoin.
Le mantra est une courte combinaison de mots sacrés dans une ancienne langue indienne. On dit que chaque chakra a une vibration particulière et certains mantras peuvent résonner et harmoniser cette énergie, unissant ainsi le son, le corps et l’esprit. Je suis complètement folle des soirées mantras (je vous en dirai plus dans un prochain article).
Quelle que soit la façon dont vous avez choisi de pratiquer la méditation, je vous recommande d’être accompagné au début par un professeur/ un guide/ une application.
Essayez-la et n’oubliez pas, la méditation parfaite n’existe pas. Parfois, votre attention se déplace et c’est OK. Cela fait partie de l’expérience. Ce qui est le plus important, c’est la cohérence, mieux 10 min par jour que 1 heure par semaine.
J’ai commencé ma pratique avec 3’/jour et déjà après quelques semaines, j’ai ressenti les effets sur ma façon de penser, de dormir, de voir la vie, de me réveiller…
Comme le yoga, la méditation, c’est un voyage, pas une destination.